• la fin de la passion est inévitable

     

     

     

     

     

    Encore un mot, pour ne rien dire
    Un mot d’ennui, un mot de trop
    Plus triste qu’un soupir.
    Et puis tu vois, on s’habitue
    On doit se forcer pour sourire
    On apprend à ne plus souffrir
    On s’habitue, évidemment
    Les larmes ne durent qu’un moment
    Le temps qui a raison de tout
    A effacé ce qui fut nous
    Et puis tu vois, on s’habitue
    Parce que la vie est ainsi faite
    Il y a des victoires et des défaites.
    Encore un mot, pour ne rien dire
    Parce que quant on a trop parlé
    On n’a plus grand-chose à se dire
    Et puis tu vois, on s’habitue
    On oublie les belles promesses
    On se dit des mots qui nous blessent
    On s’habitue, évidemment
    On apprend à serrer les dents
    Et puis tu vois, on s’habitue
    Quand le cœur est un peu plus sage
    On apprend à tourner la page.
     
    Encore un mot, pour ne rien dire
    Comme un regret ou un adieu
    Quand il n’y a plus d’avenir
    Et puis tu vois, on s’habitue
    A ne plus avoir dans sa main
    La chaleur d’une autre main
    On s’habitue, évidemment
    Mais le vide se fait si grand
    Qu’on aurait envie de partir,
    Qu’on ne voudrait plus revenir,
    Et puis tu vois, on s’habitue
    On est là, on reste quand même
    Sans les sourires et les « je t’aime »
    Sans plus de passion,ni de désir
    Juste une certaine lassitude
    Une certaine indifférence
    Et puis tu vois, on s’habitue…
     
    Tu sais on s’habitue à tout,
    Pourquoi pas nous…

    On déchire en petit morceaux
    Les mots d’amour et les photos
    On déchire en petit morçeaux
    Tout ce qui était nous,
    On se déchire en petit morçeaux


     

     

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :